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Publié : 25 septembre 2008
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Proverbes et dictons idiots

Petit festival de faux proverbes et dictons farfelus, de calembours prêtant à confusion, d’expression approximatives déformées, etc…

Antiparémie (faux proverbes et faux dictons) :

Extraits (en partie) de Auguste DERRIÈRE, Les Moustiques n’aiment pas les applaudissements, Le Castor Astral, 2009, 12,90 €.

Quand le coucou chante en Mai c’est qu’Avril est terminé.

Noël au balcon, enrhumé comme un con.

Noël au balcon, brrr, proverbe à la con. (Bernard Lherbier, humoriste)

Noël au scanner, Pâques au cimetière.

Noël en décembre, Pâques aux Rabannes.

Neige en novembre, Noël en décembre.

Verglas en avril, tricosteril.

En Mathilda May, fait ce qu’il te plait.

En mai, fesse qui il te plaît.

Mouette qui pète, gare à la tempête…

Petit pêt du matin, neige sur les sapins.

Soleil en aout , pâté en croute.

Froid de novembre, range ton membre.

Qui pisse contre le vent, se rince les dents.

Qui pisse loin ménage ses pompes.

Qui éternue face au vent essuiera ses lunettes.

Gourdin du matin, pipi sans les mains.

Après la pluie le beau rhume.

Pingouins dans les champs, hiver méchant.

Quéquette en juin, layette en mars. (Pierre Desproges)

Le poêle à bois et la caravane passe. (Variante : La vis à bois …, le ciseau à bois…, etc.)
Il y a aussi : « Le Titien aboie et Le Caravage passe. » Alexandre BREFFORT, Journaliste, scénariste, homme de théâtre et écrivain français (1901 - 1971)

Il ne faut pas mettre ses œufs dans le même caddie.

Qui veut aller loin ménage sa moto.

Il n’y a jamais loin de la croupe aux lèvres.

Il ne faut pas vendre la charrue avant d’avoir tué les boeufs.

Quand l’amour tarde, il me monte au nez !

Quand on pète plus haut que son cul, on a mauvaise haleine.

Il faut battre son frère quand il est chaud.

Tousse pour un, rhume pour tous !

Force vin trouble l’engin.

Un mien vaut mieux que deux sont à toi.

Un petit séchoir vaut mieux qu’un grand chez les autres.

Evitez la langue de bois, ça laisse des échardes.

À vaincre sans baril, on triomphe sans boire.

La vérité sort de la couche des enfants.

Bière qui coule ramasse la mousse.

La parole est d’argent, le silence endort.

Dans chaque église il y a des cloches.

On ne fait pas d’homélie sans caser Dieu.

Chez les pompiers, qui trop embrase mal éteint.

Donne un poisson à un homme et il mangera un jour, apprends-lui à pêcher et il restera toute la journée à glander au bord de l’eau en buvant du Muscadet.

Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde les fesses.

Un proverbe chinois dit que lorsqu’on a rien à dire on cite généralement un proverbe chinois.

Les enfants dans le noir font des bêtises, et les bêtises dans le noir font des enfants.

Saint Urbain, patron des travailleurs (turbin, mot argot : travail).

Déjeuner aux fayots, gazogène en solo.

Qui des fayots abuse, usine à gaz.

Quand tu marches vers le Nord, tu as le sudoku.

Si tu as perdu ton cheval, regarde sous la selle.

Qui danse en sabots n’a pas de partenaire.

Qui marche dedans du pied droit tartine la moquette.

Qui vivra mourra.

Plus il y de fous, moins il y a de riz !

La nuit porte-jaretelles.

Caleçon qui gratte : morpions qui squattent.

Une rousse péteuse sait se faire entendre !

Il y a trois sortes de personnes dans le monde :
celles qui savent compter
et celles qui ne savent pas.

À la Saint-Valentin, elle m’a touché la main…
Vivement la Sainte-Marguerite !

Les hommes viennent de Mars, les femmes reviennent des courses.

Publicité : « Pour l’achat de la paire, la troisième botte est gratuite ! »

Mourir au travail ? Plutôt crever ! (Manifestations contre les retraites oct. 2010)

Proverbes mélangés :

Il m’a ôté une fière chandelle du pied.

Couper les poux en quatre.

Il n’y est pas allé avec le dos de la main morte.

C’est pas un vieux singe qu’on apprend à tomber de la dernière pluie.

Il ne faut pas remuer la charrue dans la plaie.

Ne fais pas à autrui ce que tu peux faire le jour même.

J’ai plus d’une corde dans mon sac.

Retomber sur ses deux oreilles.

C’est la goutte d’eau qui met le feu aux poudres.

C’est l’étincelle qui fait déborder le vase.

C’est la cerise qui fait déborder le vase.

Une hirondelle ne fait pas … le moine.

C’est au pied du mur …qu’on devient forgeron.

C’est en forgeant…qu’on reconnait le maçon.

Il n’y pas de fumée…sous roche.

A bon chat…les souris dansent.

Qui vole un oeuf…ménage sa monture.

Qui veut voyager loin…vole un boeuf.

Ventre affamé …rend aveugle.

L’amour n’a pas d’oreille.

Il n’a pas inventé la poudre…a couper le beurre.

Il n’a pas invente la poudre à vapeur !

Tant va la cruche a l’eau qu’a la fin…la caravane passe.

Les chiens qui aboient …n’atteignent pas la blanche colombe.

Il a trop tiré sur la corde par les deux bouts.

Faut pas pousser le bouchon dans les orties.

Remettre les pendules à 0.

Chat enragé n’amasse pas mousse.

Qui vole un œuf rira bien le dernier.

Au pays des cyclopes les borgnes sont aveugles.

La bave du crapaud n’empeche pas la caravane de passer.

Il est sourd comme une cuillière à pot.

Dictons en forme de calembours :

Patrice DELBOURG

Extraits de Patrice DELBOURG, Le petit livre des exquis mots (calembours), Le Cherche Midi, 2008, 4 €.

Trop au lit pour être inertes.

Bien faire et les séduire.

Un homme inverti en vaut deux.

Abondance de chiens ne nuit pas.

Ne lâchons pas lamproie pour l’omble.

Trop polluée pour être eau nette.

Tant va l’autruche à l’eau qu’à la fin elle se palme.

Brocoli pour être honnête.

Au nid soit qui mal y panse.

Ventricules affamés n’ont point d’oreillettes.

Toute peine mérite scanner.

Ceux que l’on conçoit bien s’annoncent clairement.

L’excès en toux est un défaut.

Qui paie ses diètes s’enrichit.

À chaque jour suffit sa benne.

Prendre les lessives pour des langes ternes.

L’argent n’a pas d’ordure.

Loin des œufs, loin du beurre.

Au royaume des aveux, les cognes sont rois.

Jamais trop tarte pour bien faire.

L’oraison du plus mort est toujours la meilleure.

Bénis soit la verge et tous les seins.

Tout ce qui brille n’est pas Dior.

Fontaine, je ne boirai pas de tonneau.

Liqueur à ses raisons, que le picon ignore.

Les paroles s’envolent et les aigris restent.

La réalité dépasse l’affliction.

Deviser pour régner.

Chassez le naturiste il revient au bungalow.

Nul n’est censé ignorer la Loire.

Sous le vent femme varie.

Qui trop embrasse manque le train.

Prendre l’Helvétie pour des lents ternes.

Ne pas confondre :

Une biroute n’est pas une route à deux voies.

Le sex-appeal n’est pas un vibromasseur avec accus.

Un tabouret n’est pas forcément un gros poivrot.

Un vélo d’handicapé n’est pas un hémicycle.

Un cancrelas n’est pas un élève paresseux .

Un pinailleur n’est pas un mari infidèle.

Un suspect vaut-il mieux qu’un lèche-cul.

Un bienfait vaut mieux qu’un mal foutu.

Je préfère de belles souris que Déborah.

Des tresses à chien sont aussi ridicules que des Natacha.

Si une femme est paniquée, cela ne veut pas dire qu’elle cherche un homme.

Des pets de nonne sentent moins que des vendanges.

Les tôles ondulées mais les vaches aussi.

Il ne faut pas confondre « Un cendrier pour des cendres » et « Une théïère pour mon thé ».

Il ne faut pas confondre « Kronenbourg à la Poste » et « chronopost à la bourre ».

Expressions approximatives déformées :

On ne dit pas « vieux comme mes robes », mais « vieux comme Hérode ».

On ne dit pas « un violon dingue », mais « un violon d’Ingres ».

On ne dit pas « sorti de la cuisine de Jupiter », mais « sorti de la cuisse de Jupiter ».

On ne dit pas « Suzanne ouvre-toi », mais « Sésame, ouvre-toi ».

On ne dit pas « Des pommes de terre en robe de chambre », mais « Des pommes de terre en robe des champs ».

On ne dit pas « Un dragon de vertu », mais « Un parangon de vertu ».

On ne dit pas « Je le connais ni des lèvres ni des dents », mais « Je le connais ni d’Ève ni d’Adam ».

On ne dit pas « Manger à la fortune du pauvre », mais « Manger à la fortune du pot ».

On ne dit pas « Les pieds de Damoclès », mais « L’épée de Damoclès ».

On ne dit pas « Fier comme un petit banc », mais « Fier comme Artaban ».

On ne dit pas « C’est un chaud de la pince », mais « C’est un chaud lapin ».

On ne dit pas « En bonnet difforme », mais « En bonne et due forme ».

On ne dit pas « Découvrir le poteau rose », mais « Découvrir le pot aux roses ».

On ne dit pas « Au diable les varices », mais « Au diable l’avarice ».

On ne dit pas « Un enfoiré », mais « Une année de perdue ».

On ne dit pas « L’écrivain a du mal à écrire proprement dans son lit », mais « L’alité rature ».

On ne dit pas « Cet eskimo est gras et pas très nerveux », mais « Il est gros et lent ».

On ne dit pas « Johnny Halliday prend son petit déjeuner et refuse de répondre au téléphone », mais « Les gens l’appellent, l’idole déjeune ».

On ne dit pas « Les alsaciens n’aiment pas les équinoxes », mais « Les solstices de Strasbourg ».

On ne dit pas « Un groupe de rock sans contrat », mais « Un groupe sanguin ».

On ne dit pas « Il est facile de se loger au pôle Sud », mais « La terre a des lits ».

On ne dit pas « On ne rencontre que des gens tristes à Lyon », mais « Les soucis sont de Lyon ».

On ne dit pas « À l’automne les fleurs deviennent folles », mais « elles perdent les pétales ».

On ne dit pas « Le loir est un animal coûteux », mais « Le Loir-et-Cher ».

On ne dit pas « Le pape se repose nu-tête en buvant du chianti dans son jardin de 10001 mètres carrés », mais « Un nectar et un sans tiare ».

On ne dit pas « Je me suis converti à l’Islam à la suite d’une inondation », mais « J’ai été emporté par le Coran ».

On ne dit pas « Le curé est de Bayonne, il est donc suisse », mais « Le père est basque, et le basque est de Bâle ».

On ne dit pas « Discuter du loyer autour d’un verre », mais « Bail honnête au canon ».

On ne dit pas « Les anglais ont un service pas très catholique au tennis », mais « Ils ont un service athée ».

On ne dit pas « Le bouddhiste se plaint des hongrois », mais « Buddah peste en Hongrie ».

On ne dit pas « Pendant que l’ancien ambassadeur buté du Pape sonne les cloches, elle refuse de dire la vérité », mais « L’antique nonce têtu sonne, elle ment ».

On ne dit pas « Les échassiers ne sont pas en forme », mais « Les hérons sont fatigués ».

On ne dit pas « L’apprenti sort très fatigué de son travail », mais « L’apprenti sort scié ».

Perronismes (dérapages verbaux) :

Il a pris la foudre d’escampette.


Il y a loin de la soupe aux lièvres.


Je commence à avoir le feu aux poudres.


Ça se vend à la vitesse de l’équerre !


C’est vraiment charrié par les cheveux.


Il ne faut pas remettre à plus tard ce qui appartient à César.


On traversera la rivière quand on sera rendu au bout du tunnel.


On n’apprend pas à une vieille autruche à faire la grimace !


Je m’en suis rappelé hier comme si ça me serait arrivé demain.


Paris ne s’est pas construit en plein jour !


Il n’arrête pas de tourner autour du pot aux roses !


Je ne tournerai pas ma langue par quatre chemins.


Il a vraiment besoin de redorer son plastron.


Un tiens vaut mieux que ce qui ne t’appartient pas.


Il ne faudrait pas qu’il prenne sa lanterne pour le messie !


Cette fois-ci, il sont accumulés au pied du mur.


Il ne faut pas tout prendre au pli de la lettre.


Un jour, il devra arrêter de déborder la chandelle par les deux bouts.


Ça ne prend vraiment pas la tête à Bobino.


Ça commence à sentir l’eau chaude.


Il se débat comme un chat dans l’eau bénite.


L’erreur est humide.


Il ne faudrait pas mettre la peau de l’ours devant la charrue.

Vous m’enlevez l’eau de la bouche…

On peut les compter sur le dos de la main.

C’est de l’argent brûlé par les fenêtres.

Il n’a pas inventé le bouchon à quatre trous.

Ça m’a mis l’astuce à l’oreille…

Il s’est retrouvé les quatre jambes en l’air.

Ils lui ont déroulé un plateau d’argent.

Moi, je suis unanime là-dessus.

Ce sont de petites erreurs monumentales.

Ils n’y sont pas allés avec le dos de la main morte.

On ne sait jamais. Il ne faut pas lancer la serviette avant de l’avoir tuée !

Il ne faut pas mordre le nain qui nous nourrit.

Il a coulé beaucoup d’encre sous les ponts depuis ce temps-là.

Il devrait tourner sa langue dans sa poche avant de parler.

Il se promène avec un tendon d’Achile au dessus de la tête.

Il y a grenouille sous roche.

J’y tiens comme à la pucelle de mes yeux.

Ça se répand comme une trainée de poules.

Il faut attendre le moment prépuce.

Il y avait des pluies vulviennes.

Lorsqu’on ne bouge pas assez, on s’enculose.

Il avançait à pas de serpent.

Etre chargé comme un mulot.

Je n`irai pas par quatre épingles !

C’est simple comme de l`eau de roche !

Il ne voit pas plus loin que le bout de son pied !

Ils vont voir de quel bois je me chausse !

On va régler ca en un tour de rein !

Il pleut à dormir debout !

J’ai l’estomac dans les pantalons !

Il faut mettre de l`eau dans son bain !

Il est entre la vie et la morgue !

Il n’y a pas de fusée sans feu.

C’est vraiment charrié par les cheveux.

Il faut remettre les pendules à leur place. (Johnny Hallyday)

T’as pas les oreilles qui enflent toi !

Non, j’ai les chevilles qui sifflent.

Là où la main de l’homme n’a jamais posé le pied.

J’en mettrais ma main à couper le feu.

Il s’est fait connaître par le « bouche-à-bouche ».

Il y a anguille qui cloche !

Taper du poing sur les i.

C’est le grain de sable qui fait tache d’huile.

C’est le ponpon sur le gâteau.

Ça casse pas trois briques à un canard.

Ça met de l’huile à son moulin.

Ça roule de source.

Il s’emmerdait comme un roi mort.

Ils ont des noms à dormir debout.

J’ai besoin d’un tournevis crucifix.

Mettre ses meubles au garde-manger.

Tous les égouts vont dans la nature.

Compromis, chose due.

Il faut battre le fer avant d’être manchot.

Attention, les murs ont des orteils.

Citations de personnages célèbres :

« Vous ne m’avez pas crue, vous m’aurez cuite. » Jeanne d’Arc

« La flamme est l’avenir de Rome. » Néron

« Appauvrissez-vous ! » Pol Pot

« En fait, mets ce qu’il te plaît. » Christian Lacroix

« Il faut arracher aujourd’hui les récoltes de demain. » Mao

« L’enfer, c’est les zoos. » Brigitte Bardot

« L’homme est un animal doué d’oraison. » Bossuet

« La Terre est bleue comme une orange transgénique. » José Bové

« Le coup d’État, c’est moi. » Augusto Pinochet

« Marie vaut bien une messe. » Joseph

« Rien de ce qui est inhumain ne m’est étranger. » Adolf Hitler

« Ventre affamé n’a pas d’oreille gauche. » Vincent Van Gogh

« Qui m’aime me cuise. » Capitaine Cook

« Tu ne pueras point. » Coco Chanel

« Ça commence bien ! » Dieu

« Enchanté ! » Merlin

« Soyez bref ! » Pépin

« L’ai-je bien descendu ? » Ravaillac

« Je suis paré » Ambroise

« Ça colle ! » Chatterton

« Tout le monde descend ! » Darwin

« La place d’une femme est au foyer. » Landru

Conseils inattendus :

A midi mieux vaut se taper une escalope avec une salade qu’une escapade avec une salope.

Mieux vaut claquer du fric que du bec.

Mieux vaut rater un baiser, que baiser un raté.

Ne buvez pas au volant, buvez à la bouteille.

Ne jamais monter sa tente quand son oncle n’est pas loin.

Si t’es sincère, desserre-les.

N’oublie jamais un seau et une éponge pour l’Ave Maria.


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