Ôªø Sornettes - Le bètisier de Monsieur le Président de la République Nicolas Sarkozy

Sornettes

Vous êtes ici : Accueil du site > Bètisiers > Le bètisier de Monsieur le Président de la République Nicolas Sarkozy
Publié : 6 novembre 2010
Version imprimable de cet article Version imprimable
Format PDF Enregistrer au format PDF

Le bètisier de Monsieur le Président de la République Nicolas Sarkozy

Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa dit Nicolas SARKOZY, homme politique français, Président de la République française depuis le 16 mai 2007 (né en 1955)

Cécilia, ex-Première Dame de France

« Têtes à queues »

« Je suis pour l’immigration zéro. » (1991).
« S’agissant de l’immigration, je veux aussi que les choses soient claires. Je n’ai jamais été, Christine Ockrent, pour l’immigration zéro. » (printemps 2007).

« La caractéristique d’une société archaïque est qu’elle n’avance que brutalement, par ruptures successives. » ((Au bout de la passion, l’équilibre, entretiens avec Michel Denisot, Paris, éditions Albin Michel, 1995)
« Je suis pour la rupture. » (Le Figaro Magazine, 01/09/2006)

« La bonne politique ne consiste pas à couvrir la France de logements sociaux, mais de permettre aux salariés modestes d’être propriétaires de leurs logements. » (Ouest-France, du 3/12/05)
« Ce que j’apprécie, c’est la mobilité sociale. » (Convention UMP, Marianne du 10 au 16/12/05)

Le 25 janvier 2006, il estime que le contrat première embauche (CPE) constitue « une très bonne mesure pour l’emploi des jeunes. »
Six mois plus tard : « J’étais persuadé que le CPE serait vécu comme injuste pour la raison simple qu’il l’était » (Le Monde Diplomatique, septembre 2006.)

« Être un Européen conséquent et un homme politique responsable, c’est ne pas faire après le « non » français à la Constitution européenne comme s’il ne s’était rien passé ! Les Français nous ont adressé un message : je veux en tenir compte. » (Réunion publique Agen - jeudi 22 Juin 2006)
Jeudi 7 et vendredi 8 février 2008 : ratification du traité de Lisbone par l’Assemblée nationale et le Sénat après révision de la Constitution par le parlement réuni en Congrès le lundi 4 février 2008 à Versailles.

« Poutine a eu le mérite de conduire la Russie vers la démocratie. » (Témoignage, 2006.)
« Je préfère me faire photographier avec Bush plutôt qu’avec Poutine ou des chefs d’Etat qui ont du sang sur les mains. » (Le Canard Enchaîné, 27/09/2006.)

« Il n’y aura donc pas de privatisation d’EDF ni de GDF […] Voilà la réalité des choses, la réalité incontournable ». « Je jure que la participation de l’Etat dans Gaz de France ne descendra pas en dessous de 70 %. » (Marianne du 13/10/06 )

« Je ne crois pas à une realpolitik qui fait renoncer à ses valeurs sans gagner des contrats. […] Je ne veux être le complice d’aucune dictature dans le monde. […] Je n’accepte pas le sort qu’on fait aux dissidents dans de nombreux pays. » (14 janvier 2007, au meeting de la porte de Versailles qui venait de le désigner candidat présidentiel de l’UMP.)
« Je ne vois pas au nom de quoi je me permettrais, dans un pays où je suis venu en ami, de m’ériger en donneur de leçons. » ( Le Figaro, 29/4/2008, à quelques journalistes qui l’accompagnaient à Tunis.)

« Je n’aime pas étaler ce qui finalement appartient à ma vie privée. » (Au bout de la passion, l’équilibre, 1995)
« Je ne m’intéresse pas à la différence entre la vie privée et la vie publique. La vie, on n’en a qu’une. » (cité dans Le petit démagogue, Jean-Luc Porquet, 2007.)

« Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer » (interview au Monde du 23 janvier 2007)
« Je ne le ferai pas […]. Ce n’est pas un engagement que j’ai pris devant les Français ; je n’ai donc pas de mandat pour faire cela, et ça compte, vous savez, pour moi. » (le 27 mai 2008 sur les ondes de RTL, en rejetant sans ambiguïté l’idée du Medef de porter à 63,5 ans l’âge légal de départ à la retraite. )

« La présence à long terme des troupes française dans cet endroit du monde (Afghanistan) ne me semble pas décisive. » (France 2, 26 avril 2007)
L’armée française restera en Afghanistan « aussi longtemps qu’il le faudra. » (Visite chez Bush, 7 novembre 2007) et « Tout ce qui nous amènera à renforcer notre présence pour aider les Afghans à prendre leur destin en main, nous verrons ça avec un regard positif. » (Kaboul, 22 décembre 2007)

« Je retirerai les troupes françaises d’Afghanistan si je suis élu, parce que leur présence à long terme à cet endroit du monde ne semble pas décisive. » (promesses de campagne, printemps 2007)
« J’ai décidé d’envoyer 1000 soldats français supplémentaires en Afghanistan. » (avril 2008)

« Le pouvoir d’achat est une question centrale. » (promesses de campagne, printemps 2007).
« S’agissant du pouvoir d’achat, qu’est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ? » (Janvier 2008)

« Je m’engagerai à la place qui est celle du président de la République, le gouvernement s’engagera pour mobiliser notre électorat [pour les élections municpales], […] parce que le concept d’élection dépolitisée est absurde. » (8 janvier 2008)
« Je ne veux pas me mêler du détail des municipales dans chacune des villes de France, ce n’est pas mon travail. » (22 janvier 2008)

« L’idée d’un grand emprunt d’État est absurde. L’État n’a pas de problèmes de liquidités. Un tel emprunt viderait les sicav et déstabiliserait le système bancaire. » (Réunion des sept ministres de sa garde rapprochée le 7 octobre 2008)
« Mise en place d’un emprunt d’État pour financer nos priorités stratégiques d’avenir. » (Discours du haut de la tribune du Congrès à Versailles le 22 juin 2009)

Inauguration d’une exposition du Grand Paris jusqu’au Havre, le 29 avril 2009 :
« Quel est le problème ? C’est la réglementation. Il faut libérer l’offre. (Il faut) sortir du respect passif d’une réglementation de plus en plus pesante. Il faut déréglementer ! Il faut rendre constructible les zones inondables ! »
Après avoir survolé la Vendée et la Charente-Maritime après la tempête Xynthia, le 01 mars 2010 :
« Il faut qu’on s’interroge pour savoir comment en France au XXIe siècle des familles peuvent être surprises dans leur sommeil et être noyées dans leur maison. Nous devons faire de toute urgence toute la lumière sur ce drame inacceptable et incompréhensible. »

Un caïd de sous-préfecture

« Vous en avez assez hein ? … Vous avez assez de cette bande de racailles ! Eh bien on va vous en débarrasser… » […] « Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu’il faut mais on nettoiera la Cité des 4000 […] On va nettoyer au Kärcher […] On va envoyer des équipes spécialisées et éventuellement, s’il le faut, des CRS. » (le 20/06/2005 à La Courneuve , Le Monde, 23/06/2005)

Le 6 novembre 2007, une algarade avait opposé le président à un marin-pêcheur du Guilvinec, Julien Guillamet, 21 ans, dit « Juju », qui, perché sur une terrasse de la criée de ce port breton, l’avait invectivé :
- « 140 % ! Ordure ! Enculé ! »
- « Qui a dit ça ? »
- « C’est moi ! »
- « Descends un peu le dire ! »
- "Si je descends je te mets un coup de boule. Donc vaux mieux pas ! Qu’est ce que tu ouvres ta gueule là. 140 % pas mal. Combien tu touches par mois ?

Samedi 23 février 2008, salon de l’agriculture : le chef de l’Etat est très entouré et souriant, prenant un bain de foule et serrant des mains, quand un visiteur d’un certain âge et portant des lunettes, lui lance : « ah non, touche-moi pas ». « Casse-toi, alors », répond Sarkozy. « Tu me salis », enchaîne le badaud. « Casse-toi alors, pauvre con », réplique le président.
Quand quelqu’un avait crié au président De Gaulle « Mort aux cons ! », il avait répondu : « Vaste programme ! »
Un type avait dit au président Chirac « connard ! », il a répondu : « Enchanté, moi c’est Jacques Chirac . »
À un « Mitterrand, fout le camp », le président Mitterand répond « Ça rime, certes, mais la rime est pauvre. »

« Le Vrai Sarkozy »

Vulgarités

« Personne n’est obligé d’habiter en France. Mais quand on habite en France, on respecte ses règles, c’est-à-dire qu’on n’est pas polygame, qu’on ne pratique pas l’excision sur ses filles, on n’égorge pas le mouton dans son appartement. » (Le 5 février 2007, au cours de l’émission « J’ai une question à vous poser » sur TF1)

« C’est pour chacun d’entre nous un devoir de citoyen de ne pas laisser la porte ouverte à des comportement qui ne sont pas dignes, qui abaissent la démocratie et la République. » (Discours prononcé à Tours, mardi 10 avril 2007)

« Qu’est-ce qu’on va faire dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar ? Qui a eu cette idée de demeuré ? Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte ! Une demi-heure pour aller dans le centre opérationnel et encore une demi-heure pour aller dans le centre Alzheimer’ ! [..]. Grand sens politique vraiment… » (Yasmina Reza, L’Aube le soir ou la nuit, Edition Flammarion, 2007, p.161)

« Et les dîners à 1 000 euros le couvert, vous croyez que j’en ai pas marre ? A faire la pute pour ramasser de l’argent. Tous ces cons ! » (Confidence, en 2006, à Bruno Le Maire, Des hommes d’Etat, éditions Grasset, 2008)
Ces « cons » qui prêtent leur avion ?

« Bien que je sois président de la République, la fin de vie, ça me concerne comme les autres, hein ! Je ne serai plus président depuis longtemps que les gens continueront à mourir, hein ! » […] « On ne doit pas laisser mourir les gens comme des bêtes !,.. D’ailleurs, les bêtes sont des être humains. » (Hôpital de Bourges 14/06/2008)

« Je pense que c’est un risque, dans certain cas, de laisser quelqu’un mourir à l’insu de son plein gré. » (Meaux, le 28/11/2008, à propos de la polémique déclenchée par l’hébergement obligatoire des SDF.)

Remise de la Légion d’honneur à Dany Boon le 10 novembre 2009 :
« Vous êtes le fils d’un Kabyle, marié à une catholique picarde, d’un boxeur devenu chauffeur routier à Armentières (il se marre). Bon, ça commençait pas terrible, faut bien reconnaître …  » […] « Vous avez déjà choisi la fiction contre la réalité en préférant le nom de Dany Boon … très joli nom le vrai. .. David Hamidou ! bon… (il se poile) ça s’aggrave de plus en plus … Moi, je peux me permettre, moi, c’est Sarkozy, mais, enfin, Hamidou, quand même … ah ! ah !. .. Allez faire une carrière avec ça ! » […] « J’ai bien connu les valeurs du Nord … à Sangatte … […] Pendant des années, les gens de Sangatte ont supporté sans rien dire ce que peut-être aucune autre ville aurait été capable de supporter. » […] « On n’a pas besoin de faire le faux intellectuel, on n’a pas besoin de cracher dans la soupe, on n’a pas besoin d’appartenir à un courant de pensée soi-disant obligatoire […]. On n’a pas besoin de la ramener. » […] «  Je ne suis pas obligé de décorer que des gens que je connais pas, que des gens que j’apprécie pas, que des gens qui ont dit du mal de moi. ».
Marie NDiaye, prix Goncourt 2009, explique pourquoi elle s’est installée à Berlin en 2007, avec compagnon et enfants : « nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy […] Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité… Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux. Je trouve cette France-là monstrueuse ». (Dans l’hebdomadaire Les Inrockuptibles, été 2009)

« Science » économique

« La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. » (en visite au Mali cité par Le Figaro, 19 mai 2006)
Plus de 20% du pétrole importée en France provient d’Afrique, plus de 60% de l’uranium consommée en France ; la France est le premier importateur européen de bois africain, etc.

« Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Un grutier du port de Marseille travaillait 2 000 heures par an, un grutier du port de Barcelone ou un grutier du port d’Anvers travaillait 4 000 heures par an. Eh bien, résultat des courses : sur trois containers qui rentrent en France, il y en a deux qui rentrent par l’étranger ! Est-ce que c’est normal ? » (Orléans, 20 mai 2008)
4 000 heures par an, cela donne, sans aucun congé ni dimanche, 10,96 heures par jour… En Europe, la norme tourne autour de 1 600 heures par an.

Il voudrait voir les profits des entreprises ainsi répartis : un tiers pour les salariés, un tiers pour l’investissement, un tiers pour les actionnaires. Il l’a affirmé le jeudi 24 avril 2008 et ressorti le 5 février 2009 à la télévision.
Il oublie le quatrième tiers, celui des impôts. De sorte que son partage idéal rappelle la recette du Mandarin-Curaçao du Bar de la Marine, chère au César de Pagnol qui instruisait ainsi Marius : «  Un tout petit tiers de curaçao, un tiers de citron un peu plus gros, un BON tiers de Picon, enfin un GRAND tiers d’eau ».
En 2005, les entreprises non financières avaient fait 207 milliards d’euros de profits hors taxes ainsi répartis : 70 milliards pour les actionnaires, 123 milliards pour l’autofinancement des investissements, 14 milliards pour les salariés. Les actionnaires ont donc perçu le tiers. Pour rééquilibrer le reste selon le cocktail présidentiel, il faudrait diminuer la part consacrée aux investissements de 56 milliards, et augmenter d’autant la part des salariés. Une telle option a-t-elle le moindre sens, pour qui prétend relancer l’activité par l’investissement ?

Prestation télévisée le 5 février 2009 : Pour relancer l’économie paralysée par la crise, le Premier ministre britannique Gordon Brown a décidé se soutenir la consommation, en abaissant de 2,5 point le taux de la TVA.
« Si les Anglais ont fait cela, c’est parce qu’ils n’ont plus d’industrie, à la différence de la France […]. Les services pèsent pour 15% du PIB anglais. Ils pèsent pour 3% du PIB français. Tant mieux. (…) Gordon Brown ne peut pas faire ce que j’ai fait avec […] un certain nombre d’industries parce qu’ils n’en ont plus. »
L’ironie veut que l’industrie pèse exactement le même poids dans le PIB des deux côtés de la Manche, soit 12,6% selon l’OCDE. Quant aux services, ils occupent en France une part prépondérante du PIB : 77,3% - et non pas 3% ! Cela place la France au deuxième rang derrière le Luxembourg parmi les trente pays de l’OCDE, devant les Etats-Unis et… le Royaume Uni (76,2% et non pas 15%).
« Le jour où les Anglais ont décidé de réduire de deux points la TVA [c’est 2,5 point en fait, mais le président n’est pas à cela près], un certain nombre de responsables politiques se sont précipités pour dire : C’est ce qu’il faut faire. La consommation, depuis, en Angleterre, non seulement n’a pas repris mais elle continue à baisser. »
L’Office for National Statistics a publié le 23 janvier des chiffres indiquant le contraire. Au Royaume Uni, la consommation des ménages en produits manufacturés s’est accrue de 2,6% de novembre à décembre 2008, et de 4,3% de décembre 2007 à décembre 2008. C’est en France, selon l’Insee, qu’on enregistre une baisse de la consommation : -0,9% de novembre à décembre 2008 ; -1,7% de décembre 2007 à décembre 2008.

« Les États-Unis sont la première puissance économique du monde, la première puissance militaire, la première puissance démographique… » (Interview dans l’émission A visage découvert sur France 5, le 13 juillet 2009)
Chine : 1 milliard 400 millions d’habitants
Inde : plus de 1 milliard
USA : 300 millions

«  Y a eu la crise parce que le capitalisme est devenu fou […] Une bulle s’est créée, et elle a explosé. […] A ce moment-là, la confiance s’est effondrée, et j’avais pris l’engagement devant les Français que pas un centime de leur épargne ne serait sacrifié. Pas un centime ne l’a été. Et il faut reconstruire. […] Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé …  » (Interview à TF1 et France 2 de David Pujadas et Laurence Ferrari, le mercredi 23 septembre 2009)

Inculture

 GF Flammarion, 1996

« Dans la fonction publique, il faut en finir avec la pression des concours et des examens. L’autre jour, je m’amusais, on s’amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d’attaché d’administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu’elle pensait de La Princesse de Clèves… Imaginez un peu le spectacle ! En tout cas, je l’ai lu il y a tellement longtemps qu’il y a de fortes chances que j’aie raté l’examen ! » (En février 2006, à Lyon, devant des fonctionnaires)

« A bas l’autorité ! C’était cela le programme de Mai 68. A bas l’autorité ! Le moment était venu de vivre sans contrainte et de jouir sans entrave. A bas l’autorité ! C’était, prétendaient-ils, la condition de la libération de l ’homme aliéné par le travail, par la vie en société, par l’économie, par son éducation et même par sa famille. A bas l’autorité ! Cela voulait dire : l’obéissance de l’enfant à ses parents, c’est fini ! Démodé ! La supériorité du maître sur l’élève, c’est fini ! Ringard ! La soumission à la loi, c’est fini ! Dépassé ! Le pouvoir de police, c’est fini ! Enfin ! […] La morale, c’est fini ! […], la politesse, la courtoisie, le respect pour la personne âgée, pour la femme ! C’est fini ! » (Discours du candidat Sarkozy à l’élection présidentielle, Perpignan, 23 février 2007)
« Notre jeunesse est mal élevée, elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect envers les anciens. Nos enfants aujourd’hui ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce, ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler » Socrate, philosophe grec, Ve siècle avant notre ère …

« J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. » (Nicolas Sarkosy et Michel Onfray, Confidences entre ennemis, Philosophie Mag N°8, mars 2007)

« Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. […] Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. […] Jamais l’homme (africain) ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin. » (Discours prononcé à Dakar le 26 juillet 2007)

« Ce qui s’est passé (à Villiers-le-Bel, 25-26/11/07) n’a rien à voir avec une crise sociale. Cela a tout à voir avec la voyoucratie. » (TF1, Rencontre Police-Gendarmerie 29 novembre 2007)

« La presse, globalement, a été opposée à ma candidature. C’est son droit. Dire qu’elle m’a aidé, c’est à exploser de rire ! […] La presse est globalement de gauche, non pas socialiste, non pas partisane, mais culturellement de gauche. » (Interview au « Nouvel Obs » du 12 décembre 2007)

« Ma situation est moins difficile que ceux (sic) qui se trouvent sans emploi. » (La Croix, 18 février 2009)

« Quelle est la situation ? […] Le monde va à sa perte si on continue à émettre du carbone, qui crée un trou dans la couche d’ozone et qui brise les équilibres de la planète. Ça c’est un constat.  » (Interview à TF1 et France 2 de David Pujadas et Laurence Ferrari, le mercredi 23 septembre 2009)
Un « constat » qui a fait rire beaucoup de monde, ceux qui ne confondent pas le carbone et les gaz CFC (responsables du trou dans la couche d’ozone).

Discours à la sortie de la grotte de Lascaux, qu’il venait de visiter en grande pompe avec sa femme (12 septembre 2010) : « On comprend pourquoi depuis l’origine des gens ont voulu vivre ici. Le brave néandertalien avait parfaitement compris qu’ici, c’était plus tempéré qu’ailleurs, qu’il devait y avoir du gibier, qu’il faisait beau et qu’il y faisait bon vivre. »
Avoir passé cinquante minutes dans ce lieu unique, en bénéficiant des commentaires de sa conservatrice, Muriel Mauriac, et du paléontologue Yves Coppens, certainement savants et passionnés, et en retenir ce qu’il a déclaré laisse rêveur : on ne fait pas plus cancre, ni plus cuistre , ni plus beauf.
L’homme dit de « Néandertal » a disparu de la région il y a environ 30 000 ans. C’est l’homme de Cro-Magnon (homo sapiens sapiens) qui a peint Lascaux il y a 18 000 ans environ. A l’époque, on était en période glaciaire, avec une température moyenne inférieure à plusieurs degrés Celsius.

« Je ne crois pas qu’il y ait des problèmes d’homophobie. Il y a dans ce domaine l’exemple du Stade français et de mon ami Max Guazzini, qui a choisi des maillots roses pour ses joueurs. Je ne voudrais pas qu’on laisse croire qu’il y a des discriminations ou de l’homophobie dans le sport. » (Conseil des ministres du 8 juin 2011, alors que la ministre des Sports Chantal Jouanno venait de présenter son plan de lutte contre les discriminations)

Conseil des ministres du 20 juillet 2011 :
N. Sarkozy : « Ça va restaurer la nappe phréatique, toute cette eau qui tombe. »
Nathalie Kosciusko-Morizet : « Non, ça ne restaure pas du tout la nappe phréatique. La terre est trop sèche. »
N. S. : « Vous pouvez m’expliquer le contraire, mais le cycle de l’eau, on le connaît. L’eau s’évapore vers les nuages. Les nuages pleuvent sur la mer, et, de toute manière, c’est une bonne nouvelle la pluie ! »
(« Des pluies qui pourraient être plus intenses, tombant sur un sol plus sec, peuvent entraîner un effet de ruissellement et donc des inondations. » Jean Jouzel, climatologue)

Voir aussi : La fin des beaux jours, Sarkozy : un caïd de sous-préfecture, Alain BADIOU - De quoi Sarkozy est-il le nom ?, Sarkozy dans le droit-fil du Conseil national de la Résistance... et Le président des riches.