En 1973, les Etats-Unis ont pris de plein fouet le premier choc pétrolier. Un an plus tard, Richard Nixon réfléchissait à la mise en place d’un programme destiné à développer massivement les énergies renouvelables. Mais c’est surtout son successeur James Carter (1977-1981) qui est passé à l’acfion : avec le slogan « Solar America », son programme prévoit que les Etats-Unis fonctionneront à 100 % aux énergies renouvelables en 2050. En 1979, pour montrer sa détermination, M. Carter fait poser des panneaux solaires thermiques sur le toit de la Maison Blanche afin de pourvoir aux besoins en eau chaude sanitaire du bâtiment dont il a la charge.
Les symboles des uns sont la hantise des autres. A son arrivée à Washington, Ronald Reagan ne tarde pas à faire démonter ces équipements. Rien d’étonnant à cela, comme le déclare le député allemand Hermann Scheer dans un article du quotidien Frankfurter Rundschau du 28 mars 2003, puisque la campagne du président « cow-boy » était financée par les entreprises pétrolières américaines.
Extrait de Philippe Bovet, Solariser l’Elysée, Le Monde diplomatique, juin 2007, n°639, p.36
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Dernière mise à jour : dimanche 25 septembre 2011