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Vous vous vantiez d’avoir des « cojones » [1] en avril dernier et avez permis à toute l’UMP de les mettre sur la table. Du fameux « Y’en a déjà dix millions, dix millions que l’on paye à rien foutre » du chantant maire de Gussainville au « déferlement de musulmans » sur la Cannebière du riant maire de Marseille, vous nous avez offert un Guignol macabre où les peurs primaires des petits blancs ont pris un visage basané portant « casquette à l’envers ». Décrété par Marianne comme « l’homme le plus détesté de France », vous êtes le punching ball idéal pour votre maître Sarkozy : c’est vous qui en prenez plein la gueule, ce qui l’arrange bien.
Dissipons cependant le malentendu à l’occasion de cet anniversaire. Il n’y a pas en France de « débat » sur l’identité nationale. Il n’y a qu’une provocation du pouvoir, une violence, une de plus, faite au peuple, à la démocratie, à la patrie. Ce « débat » n’est qu’un soliloque entre la Sarkozye et ses fantasmes, relayé par la cour obligée dont vous êtes le bouffon utile.
La droite patauge dans sa merde et vous cherchez à éclabousser tout le monde. Elle balance ses étrons moisis au pays qu’elle méprise. Depuis sept ans, Sarkozy applique la même stratégie, celle de guerre civile, montant les bons français contre les mauvais, gérant les immigrés comme à l’époque de la Coloniale, réhabilitant l’ordre moral pour conserver l’ordre social, le tout pour qu’une caste puisse satisfaire son appétit rapace.
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Lire la suite [2] dans Renaud CHENU, Lettre à Eric Besson pour ses un an au ministère de l’Immigration, Rubrique « Coups de boule », Lettre suprême/20 janvier 2010, Bakchich.
Voir aussi Bienvenue à Sangatte et Les immigrés qui font l’identité nationale.
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Dernière mise à jour : dimanche 25 septembre 2011