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Publié : 30 octobre 2008

Invasion progressive de la nature dans le musée

Corot - SouvenirDeMortefontaine

Jean-Michel Ribes réalisateur du film Musée haut, musée bas :

« Je ne supporte plus l’écologie, ce côté église, secte, ce discours qui nous fait culpabiliser dès que le moindre scarabée crève. Tous les politiques veulent sauver la planète, c’est grotesque. Le cancer et les tsunamis aussi, c’est la nature, et n’oublions pas que les médecins passent leurs journées à lutter contre elle ! Moi, je respire mieux dans un musée que dans une forêt, j’aime les jardins à la française parce qu’ils sont philosophiques, les jardins japonais parce qu’ils sont mystiques, et je crois, comme Michel Blanc dans le film, que les arbres n’étaient pas beaux avant que Corot les ait peints ! »

Michel Blanc en directeur de musée dans le film Musée haut, musée bas :

"Les musées sont de plus en plus cernés par les espaces verts, où les arbres prolifèrent dans l’indifférence générale ! Nous ne nous laisserons pas empoisonner par la nature !
Et pour ceux qui ne pourraient pas s’en passer, je signale que nous avons un étage entier consacré aux paysages et autres marines qui, croyez-moi, donnent à la nature le talent qu’elle n’a jamais eu ! Est-ce que les arbres étaient beaux avant que Corot les ait peints ? Non ! Simplement des protubérances chlorophylliennes tout juste bonnes à faire du feu."

Extrait de l’opuscule offert par Warner Bros Pictures France, à l’occasion de la sortie du film Musée haut, musée bas. (oct.2008)